Est-ce l’influence du film “50 nuances de Grey” ? Est-ce l’accès facile au porno ? Un nombre croissant de couples s’adonne aux jeux noirs, aux pratiques de BDSM amateur et de bondage.
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Certaines femmes considèrent que la pratique BDSM commence lorsque l’on pratique le sexe anal avec un gode sur un homme. Dans la communauté gay, les menottes ou encore les harnais symboliseront ces pratiques de bondage. Dans la communauté lesbienne, il s’agira de pièces en cuir.
Sommaire
De quoi est composé le BDSM et le bondage ?
Le sexe anal, la soumission, la fessée, le gangbang, la domination comme le fétichisme sont des pratiques identifiées comme pratiques de BDSM. Il n’existe aucune pratique interdite dans le BDSM, tant est qu’elles sont légales et que les deux parties sont consentantes.
Les codes du BDSM et du bondage SM
Tout le monde n’est pas Christian Grey ou un maître BDSM. Il faut respecter une couleur, le noir, qui indique le début d’une séance. Le cuir, est souvent porté pendant une séance de bondage. Les adeptes de fetish apprécieront une matière comme le latex ou le cuir.
Le BDSM pour tous
Les jeux de bondage comme les jeux de BDSM amateur sont variés. Chacun, qu’il soit gay ou hétéro, adepte de la soumission ou du fétichisme, a une lecture et une pratique BDSM distincte. C’est ce regard sur les diverses pratiques au sein du BDSM qui rend chaque séance unique. Soumission, bâillon, fouet, gode, lingerie ou encore gang bang sont des variantes ou des accessoires d’une activité qui consiste à déléguer le contrôle absolu à l’autre.
Le bondage SM dans le BDSM
Le bondage est simple à mettre en place. Il s’agit d’attacher une personne soumise pour restreindre ses mouvements. Il suffit d’une paire de menottes, d’une pièce de tissu ou encore d’un harnais pour y parvenir. Le bondage est sans doute la pratique BDSM la moins coûteuse et la plus accessible à tous les couples. Sans achat d’articles onéreux.
Pour une première, il n’est pas nécessaire de dépenser beaucoup d’argent pour parvenir à un bondage amateur satisfaisant. Une corde pas trop fine permet de ligoter des seins pour un rendu vidéo ou photo intéressant. Une ficelle permettra de lier des mains ou des chevilles. Ainsi privé de sa liberté, l’esclave BDSM doit obéir aveuglément à son maître ou à sa maîtresse. Sans pouvoir ou n’avoir à dire quoi que ce soit.
C’est cette forme de liberté que les adeptes du bondage et des pratiques BDSM recherchent. Car, chose surprenante, les pratiques dans une séance de BDSM amènent à une liberté rare. Celle d’être ce que l’on a envie d’être. Sans contrainte de la société ou du regard des autres. Les gays peuvent être gays. Un jeune homme peut se comporter comme une jeune femme. Dans l’univers du BDSM, personne ne le jugera.
Le bondage SM au quotidien
Il est tout à fait envisageable de vivre le bondage au quotidien. Les jeux BDSM et de soumission s’adressent en premier lieu au cerveau. Aussi bien de celui qui subit la soumission que de celui qui soumet. Dans la vie quotidienne, un bondage des seins, un gode dans l’anus, ou un piercing aux tétons sont des éléments qui apportent et maintiennent le sentiment de soumission et de pratique BDSM. Même si ces pratiques n’ont pas forcément lieu pendant une séance BDSM classique.
Il ne s’agit pas pour une personne qui a des activités BDSM de se promener nu dans la rue et d’exhiber son sexe, sa lingerie ou ses tétons. Ces pratiques sont du domaine de l’intimité. Porter un collier noir, des pièces de lingerie en latex ou encore une bague en forme de menottes suffisent pour montrer discrètement que l’on pratique du BDSM ou du bondage.
Quels accessoires pour un bondage SM efficace ?
L’efficacité d’un bondage dépend de deux conditions. La première est l’acceptation de la personne qui subit ce traitement. Par acceptation, il ne s’agit pas du consentement, absolu pré-requis de toute pratique BDSM. Il s’agit de l’acceptation de devenir soumis et de dépendre des ordres, des accessoires, de la pénétration parfois d’une tierce personne. Sans cette acceptation de jeu, il n’y a ni BDSM, ni bondage possible. Et ce, peu importe l’orientation sexuelle.
La seconde composante de l’efficacité d’un bondage est du domaine matériel. Les accessoires (menottes, pinces, cordes ou ficelle) sont souvent disponible en ligne, en livraison discrète. Comme sur Jaloo paris. Ces accessoires de bondage sont le plus souvent disponibles en kit ou à l’unité. L’avantage d’une telle approche est de permettre d’adapter les accessoires et les jeux aux envies des participants.
D’une manière générale, pour bien démarrer dans les jeux de bondage et de BDSM, il sera utile de disposer de menottes (menottes de poignets ou encore menottes de cheville), d’un gode (pour l’anal comme pour le vaginal) et de quelque autre accessoire tels qu’un harnais, un fouet, de la corde, du ruban adhésif. Tous ces accessoires réunis après la livraison, permettront de bien réaliser sa première séance de bondage et de BDSM.
L’ambiance pour le BDSM
Le BDSM prend sa naissance dans le cerveau des hommes (gay comme hétéro) comme des femmes (lesbiennes comme hétérosexuelles) qui pratiquent. Pour mettre sur pied cette relation de domination et de soumission, le cerveau a besoin de voir que quelque chose de différent de l’ordinaire se produit et se met en place.
C’est là toute l’utilité de l’ambiance. Un tissu noir, des bougies, un masque noir, un bandeau et un bâillon, permettent de mettre sur pied cette ambiance. Ajoutez-y du cuir, de la lingerie en latex et quelques pièces en métal brillant, vous obtiendrez une mise en scène rapide et efficace qui excitera le plus réticent des soumis.
Bondage SM et BDSM, avec ou sans pénétration ?
Selon les cas, certains disent que la pénétration ne fait pas partie du BDSM. Entendez par là pénétration de la personne dominante (homme ou femme) par la personne dominée. D’autres considèrent qu’il doit y avoir du sexe dans un jeu BDSM pour que le soumis se sente félicité en fin de séance. En fait, il n’y a, encore une fois, pas de règle figée. S’il est tentant de pratiquer une pénétration anale ou vaginale sur une personne qui subit un bondage, il n’est pas interdit d’avoir envie que cette personne soit celle qui pénètre le dominant. Même et y compris pendant qu’elle est attachée, portant un harnais, du cuir ou de la lingerie.